La première fois que j’ai pu accompagner une athlète, spécialisée en combiné athlétique, je n’avais que peu de certitudes quant aux résultats associés. Ce suivi se faisait dans le cadre de mon mémoire de validation du certificat de préparateur mental.

Mais rapidement, cette athlète très motivée dans l’atteinte de ses objectifs, a été très réceptive et a appliquée tous les plans d’actions que nous avons pu mettre en place. Sa progression de meeting en meeting, dans son approche et ses résultats, m’encourageaient à poursuivre avec d’autant plus d’énergie et elle fut récompensée d’une 6e place Nationale aux élites, alors que son objectif initial se situait autour de la 20e place nationale.

Cette réussite m’a apporté beaucoup de confiance dans l’efficacité de la méthode, mais elle était surtout très adaptées à l’athlète qui a fait preuve d’un engagement de tous les instants et qui avait un potentiel exceptionnel. En tout cas, ma sensation associée à sa réussite fut très intense et m’a définitivement convaincu sur l’efficacité potentielle de la préparation mentale.

Par la suite, j’ai travaillé avec beaucoup de sportifs de différentes activités (Tennisman, Volleyeuse, Pilote, Tireuse à l’arc, Footballeur, Hockeyeur …). Mon accompagnement mental a eu des résultats très positifs avec la plupart d’entre eux, ils ont pu atteindre, dans une grande majorité, les objectifs pour que nous nous étions fixés.

Les rares sportifs qui n’ont pas accrochés sont ceux qui n’était pas convaincus dès le départ et qui n’appliquaient que quelques principes de temps en temps, au grès de leur motivation. Certains sportifs ont leur façon de se préparer mentalement et sont suffisamment performants à leurs yeux. Dans ce cas, le préparateur mental doit se mettre en retrait et ne doit chercher en aucun cas à les faire changer d’avis.

Ce cas m’est arrivé notamment avec un sportif dont le sponsor trouvait qu’il devait faire appel à un préparateur mental, alors que lui n’en ressentait pas le besoin. Notre collaboration s’est arrêtée assez rapidement.

Le degré d’implication est fondamental dans la réussite de la préparation.

Au fur et à mesure des années, ma méthode se peaufinant au contact d’étudiants, d’élèves, d’artistes, et d’autres sportifs je peux constater que tous ont eu une évolution positive (plus ou moins rapide) dans leur performance et qu’ils ont pu acquérir une forme d’autonomie dans leur préparation mentale.

Pour conclure, je dirais qu’à partir du moment où l’individu est déterminé dans sa quête de réussite, qu’il s’implique dans la mise en oeuvre des protocoles et des stratégies mises en place, la préparation mentale, sans garantir le succès systématique, permet d’augmenter considérablement le niveau de performance et donc des réussites futures.