La préparation mentale attire de plus en plus d’individus en quête de réorientation professionnelle.
Bon nombre de formations proposent, en quelques heures, un certificat en préparation mentale.
Pourtant, cette activité demande un temps de formation plutôt long, afin de laisser maturer certains concepts, d’enrichir ses connaissances (en s’intéressant à d’autres activités liées au bien-être et la performance) et de développer ses outils et méthodes, pour une aide efficace pour ses patients.
Tout d’abord, l’atout le plus puissant du préparateur mental doit être son empathie naturelle.
Prendre plaisir à aider les autres, à les comprendre, avec un investissement maximal, m’apparait comme la qualité fondamentale du coach mental.
Les rapports humains sont au centre de son épanouissement personnel.
Aussi, le non-jugement me semble obligatoire, tout en permettant au coaché de se rendre compte de schémas ou croyances limitantes, ralentissant son évolution.
Le préparateur mental n’est pas un donneur de leçons, celui qui sait tout et qui a des réponses à tout. Il écoute, cherche à poser les bonnes questions afin que son interlocuteur trouve ses bonnes réponses, propose, régule, en plaçant toute son énergie dans la recherche d’épanouissement et de résultats de son coachés.
De plus, le préparateur mental doit pouvoir accepter de ne pas répondre à des difficultés hors de son champs de compétence.
Certaines pathologies psychologiques ou maladie psychiatriques nécessitent un suivi médical qui ne rentre pas dans la formation du préparateur mentale et son travail, dans ce cas, est d’orienter le patient vers le professionnel adapté.
Aussi, la passion de la performance, du dépassement de soi sont au coeur de son activité. Le coach, même s’il est nécessaire qu’il adopte un certaine distance émotionnelle, est animé par la culture de l’excellence et de la gagne.
Enfin, l’un des points le plus important à mes yeux est de donner les clés de l’autonomie à ses accompagnés.
Le coach mental ne doit en aucun cas créer une dépendance avec son patient, il doit le guider afin de le responsabiliser dans sa préparation future. Bien entendu, il doit être disponible si le coaché en ressent le besoin, mais il a le devoir de le préparer à l’autonomie.