Prendre en main son mental est-il un aveu de faiblesse ?

Prendre en main son mental est-il un aveu de faiblesse ?

Si tu as de mauvaise note à l’école tu vas redoubler, et si tu redoubles, tu seras plus avec tes copains, et tu ne seras pas accepté dans les bonnes écoles, et tu risques être au chômage…

Ce genre de menaces vous sont peut-être familières ? Elles reflètent la place qu’occupe la peur dans notre culture et comme levier motivationel exercé par les adultes sur leurs enfants.

Le mental occupe une place majeure dans la recherche de performance et de développement personnel.

Beaucoup subissent aujourd’hui son action, en se focalisant sur la peur d’échouer, en luttant face à des émotions négatives, sans avoir d’armes pour y faire face. Mon contact permanent avec mes élèves du collège jusqu’à l’université, m’a permis de me rendre compte que le stress, la peur de l’échec, le manque de confiance en soi sont au centre des préoccupations des jeunes… comme des parents.

La préparation mentale en France reste encore assez jeune, et peine à s’imposer au sein des fédérations, des clubs mais également à l’Éducation nationale. Elle a souvent été perçue comme obscure, voir mystique, et la peur du « gourou » conduisant à la dépendance, a ralenti son développement.

Aussi, les croyances populaires s’imaginent que la préparation mentale s’applique uniquement aux personnes qui ont un problème ou une fragilité mentale. Cela revient à dire qu’un athlète ne fréquenterait les préparateur physiques uniquement qu’en cas de faiblesse ?

Gagner est « l’art de tout bien préparer », de prendre en main tous les leviers permettant d’augmenter le degré de contrôle de la situation, et la gestion de son mental passe par « tout bien penser avant, pour se libérer pendant »